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Souvenir & Etat d'Ame

11 septembre 2004

SI TU VEUX Si tu veux rester, parfait Si tu veux

SI TU VEUX

Si tu veux rester, parfait

Si tu veux partir, je te suivrais

Si tu veux parler, j’écouterais

Mais si tu veux dormir, je me tairais

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Si tu veux de l’or, prends le mien

Si tu es d’accord je ne veux rien

Si tu veux ma peau pas de problème

 

Je t’aime, Je t’aime

 

Si tu veux danser avec un autre

Si tu veux coucher dans la chambre d’un autre

J’attendrais dehors sous la lune

En comptant les étoiles une par une

 

Si tu veux me voir à terre

Tomber à genoux mordre la poussière

Si tu veux ma peau, pas de problème

 

Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime

 

Si tu te demandes pourquoi

Je ne pleure pas quand tu te fous de moi

C’est que tu n’as jamais, jamais connu

L’amour qui se donne à cœur perdu

 

Non, ne sois pas triste pour moi

La plus à plaindre dans l’histoire c’est toi

Ma vie n’est plus, plus un problème

 

Je t’aime, je t’aime

 

Ma vie n’est plus, plus un problème

 

Je t’aime, je t’aime, je t’aime

 

De Palmas

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28 août 2004

Un jour une personne m'a dit que le maître mot de

Un jour une personne m'a dit que le maître mot de la vie c'était « oser »… Oser rire, oser sourire, oser montrer du doigt, oser aimer, oser s'en sortir, quelque soit le prix, oser accomplir ses rêves… Il est dur d'oser quelque chose de cacher au fond de soi sans que personne ne s'en aperçoive. Oserais je ? Oserais je ouvrir les yeux ? Mais pour voir quoi ? L'amour ou la haine ? Oser surmonter ses peurs pour vivre en plein jour… Voilà le but de nos misérables vies, pour qu'elles soient éclairées par un petit rayon de soleil…

Merci à cette personne d'avoir planté la petite graine de l'espoir pour qu'elle puisse devenir un arbre aussi gigantesque que magnifique

28 août 2004

Qu'elle est dure la vie, vers ses montagne et ses

Qu'elle est dure la vie, vers ses montagne et ses fossés. Qu'il est dure d'avancé parmi les ronces des souvenirs et les piège des ennemis. Qu'elle est triste la route que l'on parcourt, solitaire et triste. Parfois des oasis de bonheur la parsème et des plaine de fleur. Comme il me serait doux de construire une belle route pavée avec l'âme aimée. Pour qu'elle destination nous embarquons nous ? Certain la dépeigne comme une plaine noire et triste ou les arbre sont mort, où les tempêtes rugissent, où les loups géant du passé attaque. D'autre la dépeigne comme une auberge où il fait bon vivre. On le voit aussi comme une magnifique vallée, où le miel et le lait coule à flot. J'attendrais d'être arrivé pour savoir. Pour qu'elle certitude tant d'âme sont morte ? Cette beauté ou cet enfer appellent les âmes à elle et nous avançons inlassablement vers elle.

28 août 2004

Ce monde plein de vipère m'envahit, je le sens

Ce monde plein de vipère m'envahit, je le sens monter en moi, ce poison incessant qu'est la haine. Mes amis fidèles deviennent ennemis et tous ce que j'aime se transforment en monstre sanguinaire. Tout n'est que sang et colère. Devant mes yeux remplient de larmes se déroulent les guerres et les terreurs. Tout n'est que larmes et pleures. J'aimerais frapper ce qui frappe, mais qui me frapperait ensuite ? J'aimerais tuer ce qui tuent, mais qui me tuerait ensuite. Il n'y a que l'amour pour contrer ce malheur, mais mon cœur n'en a plus. Que doit on faire lorsque la haine mon sur le chemin du cœur et remplace la joie et l'amour.

26 août 2004

J'ai le sentiment de passer inaperçu, tes yeux me

J'ai le sentiment de passer inaperçu, tes yeux me transpercent et passent sans me voir. Mes larmes coulent, je veux que tu viennes me les essuyer, mais ton regard me traverse. Je ne suis que le paysage, le vent. Je peux crier, pleurer, ou même te bousculer je ne serais jamais plus que ce qu'est l'air pour toi. Peut être préfèrerais je ta haine, au moins tu me verrais. L'indifférence d'une personne aimée est pire qu'un poignard. Je saigne, je souffre mais tu ne le vois pas. Rien… Plus rien… les ténèbres m'entourent et j'en fais partie… Adieu donc être aimé. Je dois t'oublier comme tu ne m'as jamais vu. L'amour qu'il naîtra en moi pour un autre ne sera que l'ombre de celui que j'ai eu pour toi. Oh ! Pourquoi l'amour et la souffrance sont ils compatible, pourquoi l'amour n'est pas réversible ?

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26 août 2004

Mon image est ton reflet. Doux rêve où je

Mon image est ton reflet. Doux rêve où je t'aperçois derrière mes paupières mi closes. Tu n'es qu'un songe, mais je sais qu'un jour tu seras réel au-delà de mes rêves. Je t'imagine tel que tu es vraiment. Doux rêve de mes profondes nuits, qui m'accompagne pas à pas dans ma vie. Doux, sage et triste… Grave, tendre et sévère. Je me love au creux de ton épaule ectoplasmique et tu me caresses les cheveux passionnément. Tout ceci n'est qu'un rêve mais je sais qu'un jour ce ne le sera plus. J'attends indéfiniment… Le temps passe, mais jusqu'à ma mort je t'attendrais pour contempler une seule seconde ton visage. Je saurais au fond de moi que c'est toi, l'aboutissement de mes rêves, l'aboutissement de ma vie !

26 août 2004

AU LECTEURLa sottise, l'erreur, le péche, la

AU LECTEUR
La sottise, l'erreur, le péche, la lésine,
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.

Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.

C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent.
Aux objets répugnants nous trouvons des appas;
Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.

Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d'une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.

Serré, fourmillant comme un million d'helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de démons,
Et quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.

Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,
N'ont pas encore brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C'est que notre âme, hélas! n'est pas assez hardie.

Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,

Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde!
Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes, ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde.

C'est l'Ennui!- L'oeil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère!

BAUDELAIRE
26 août 2004

Une Charogne. Rappelez-vous l'objet que nous

Une Charogne.

        Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
        Ce beau matin d'été si doux :
        Au détour d'un sentier une charogne infame
        Sur un lit semé de cailloux,

        Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
        Brûlante et suant les poisons,
        Ouvrait d'une facon nonchalante et cynique
        Son ventre plein d'exhalaisons.

        Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
        Comme afin de la cuire à point,
        Et de rendre au centuple à la grande nature
        Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

        Et le ciel regardait la carcasse superbe
        Comme une fleur s'épanouir.
        La puanteur etait si forte, que sur l'herbe
        Vous crûtes vous évanouir.

        Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
        D'ou sortaient de noirs bataillons
        De larves, qui coulaient comme un épais liquide
        Le long de ces vivants haillons.

        Tout cela descendait, montait comme une vague,
        Ou s'élancait en pétillant ;
        On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
        Vivait en se multipliant.

        Et ce monde rendait une étrange musique,
        Comme l'eau courante et le vent,
        Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
        Agite et tourne dans son van.

        Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
        Une ébauche lente à venir,
        Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
        Seulement par le souvenir.

        Derrière les rochers une chienne inquiete
        Nous regardait d'un oeil fâché,
        Epiant le moment de reprendre au squelette
        Le morceau qu'elle avait laché.

        Et poutant vous serez semblable à cette ordure,
        A cette horrible infection,
        Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
        Vous, mon ange et ma passion !

        Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces,
        Apres les derniers sacrements,
        Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses.
        Moisir parmi les ossements.

        Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
        Qui vous mangera de baisers,
        Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
        De mes amours décomposées !


        Charles BAUDELAIRE

26 août 2004

L'HOMME ET LA MER Homme libre, toujours tu

L'HOMME ET LA MER

 

Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais a plonger au sein de ton image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets;
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, O frères implacables!

Charles Baudelaire
26 août 2004

Qu'est ce qu'une larme dans cet océan de malheur?

Qu'est ce qu'une larme dans cet océan de malheur? Quand je lève les yeux seules la violence, l'intolérance et l'indifférence s'offrent à moi, dans leur parure scintillante. Rien ni personne ne regarde... derrière l'écran ces yeux remplis de larmes, ces enfants sacrifiés, tous ces gens nous ne les regardons que derrière nos yeux mi clos, plus interressé par le vole de cette mouche... Rien ni personne n'entends ces cris de douleur, ces cris de dèsespoire... Les radios s'éteingnent sur ces malheureux... Comment ne pas baisser les yeux devant ce malheur, nous les bestiaux gros et gras ? Rien ni personne... Tant que l'or noir coule à fleau nous auront besoin de main d'oeuvre pas hcère dont on n'a même pas besoin de se soucier de leur mort... Ils se remplacent si bien... Rien ni personne... C'est à pleurer, à crier pour vous reveiller! Rien ni personne... Mais vous peut être! Oserez vous ouvrir vos mains? Un par un donnons nous la main pour ensemble faire le tour de la Terre et pour ensemble effacer la misère!...

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