Sombre nuit dété, où je tai perdu. Tu navais
Sombre nuit dété, où je tai perdu. Tu navais pas vu mon amour brûler à grand feu. Tu te croyais seul au monde, mais tu ne me voyais pas derrière toi. Fidèle comme une ombre, je tai ramassé chaque fois que tu tombais. Et jespérais quun jour tes yeux souvriraient, mais ils restaient clos et aveugles. Et moi, lâche, ne tai jamais rien avoué. Je souffrais peut être plus que toi. Ton monde imaginaire te rattrapait, mais mon monde réel me poignardait. Jamais tu nas été seul, jamais je ne tai laissé. Jamais ! Je croyais quun jour tu renaîtrais, quun jour tu me verrais. Je nai jamais été que ton fantôme. Une ombre, un bon chien Jaurais crié que tu ne maurais entendu. Jaurais pleuré que tu naurais essuyé mes larmes. Tu étais seul avec toi-même et tu te détestais. Mais tu avais trop peur du monde qui tentourait pour casser cette spirale de la mort. Un soir je suis venue chez toi, mais je nai vu personne, sauf sur cette falaise, il y avait toi qui sautait. Tu es mort Et moi maintenant je suis seule Dois je faire comme toi et laisser peut être quelquun dautre seul ?